“La clé du bien-être réside dans un équilibre entre ce que l’on fait et ce que l’on est capable de supporter.”
Engagement vient du latin engagium, qui signifie mettre en gage, donner en garantie. À l’origine, c’est un lien : une promesse, un pacte, un pari que l’on fait à soi-même ou aux autres.
S’engager, ce n’est pas simplement faire. C’est prendre une responsabilité, mettre une part de soi dans une relation, un projet, une décision. C’est accepter de ne plus rester à distance, d’être impacté, vulnérable, investi. En bref : s’engager, c’est attacher une part de soi à un lien.
On a souvent tendance à basculer dans les extrêmes : soit on s’investit à fond, soit on se retire complètement. Pourtant, il est possible d’avoir un engagement équilibré.
Voici les différents degrés d’engagement qui fluctuent selon le contexte, nos ressources et nos priorités.
- Léger : je participe, je fais ma part, sans grandes attentes. Les liens sont présents mais restent superficiels.
- Équilibré : je m’investis avec cœur, je crois en ce que je fais. Les attentes sont là mais maîtrisées, ce qui nourrit la cohérence et la confiance.
- Intense : je donne tout, je suis ce que je fais. L’investissement est maximal, avec un fort impact émotionnel, mais aussi un risque plus grand d’épuisement ou de frustration.
On peut le voir dans tous les aspects de la vie. Dans nos relations personnelles, c’est être présent, fiable, fidèle et concerné. Au travail, c’est tenir ses objectifs, contribuer à un projet collectif et agir avec intégrité.
Dans le développement personnel, c’est rester cohérent avec ses valeurs et avancer malgré les obstacles. Enfin, dans la vie citoyenne ou sociale, c’est agir pour une cause, se mobiliser ou participer à quelque chose qui dépasse l’individuel.
Peu importe le domaine, l’engagement touche toujours à la relation : à l’autre, au monde, à soi. C’est lui qui donne sens, cohérence et profondeur à nos actions.
Prêt·e à ne plus le subir, mais à le comprendre et à en faire une force ?